Le Canada est un pays pisé en deux parties. Mais c’est dans la partie anglophone que Nicolas a choisi d’étudier, dans la ville de Vancouver. Nicolas va nous parler d’un pays qui accueille de plus en plus d’étudiants étrangers chaque année.

Quelles furent tes motivations pour partir ?

Je voulais découvrir un autre pays et un autre mode d’apprentissage. Je voulais également perfectionner mes connaissances en anglais. En effet, ce n’est pas en restant en France que nous pouvons apprendre cette langue.

Et ce choix du Canada ?

Je voulais absolument partir dans un pays anglophone pour parler anglais. L’école avait d’autres partenariats avec l’Australie et l’Angleterre mais ces pays ne me tentaient pas. Avoir pris des informations sur Vancouver, j’ai décidé d’y partir.

Comment as-tu vécu ton arrivée ?

Moyennement. Les 10 heures d’avion entre l’Europe et le Canada ont été très longues car je n’ai fait que me demander où je mettrais les pieds. J’étais excité mais anxieux à l’idée de partir.

Apprendre l'anglais

J’avais rendez-vous à un arrêt de bus dans Vancouver avec la personne chez qui j’habitais. Il pleuvait, comme souvent. Je pensais habiter chez un homme âgé. En réalité, c’était une femme. Le problème d’Internet … Mais globalement je trouve que je ne m’en suis pas trop mal tiré.

Tu as pu facilement te faire des amis ?

Quelques jours avant la rentrée, le bureau des étudiants étrangers a organisé une rencontre entre tous les étudiants européens avec qui j’étais en cours et des étudiants canadiens. Nous vivions tous la même aventure, donc des liens se sont tissés rapidement.

Comment se passe la rentrée au Capilano College ?

Très bien. Avant mon départ, j’avais choisi les cours que je souhaitais suivre. En tant qu’étudiant étranger, nous disposons d’une priorité par rapport aux canadiens.

Début septembre, il y a eu une journée pour la centaine d’étudiants étrangers durant laquelle nous avons découvert le campus.

Qu’est ce qui t’as changé au « Capilano College » ?

Tout. Le Capilano College compte 5 000 étudiants alors que mon école à Lyon en compte 500. La méthode est totalement différente par rapport à la France.

Les professeurs sont beaucoup plus proches de leurs élèves. Les cours se déroulent dans la bonne humeur. Les élèves ont également un livre à lire durant le semestre. De ce fait, en cours, les professeurs ne font que des exercices et détaillent les grandes notions.

Quel type de cours as-tu suivi ?

J’ai suivi des cours de Marketing, Publicité, Leadership et Stratégie directement liés à mon cursus en France.

As-tu poursuivi ton cursus là-bas ?

J’avais l’opportunité de rester au Canada pour y effectuer mon stage. Toutefois, le principe du stage est très peu répandu là-bas et j’ai préféré rester en France pour avoir un stage où j’aurais plus de responsabilités que faire des photocopies.

Les conditions de vie au Canada sont-elles différentes ?

Vancouver est une ville superbe où se côtoient mer et montagne. Quand il fait beau, c’est vraiment magnifique. J’habitais dans une maison en pleine forêt, c’était le dépaysement total.

Cependant, les montagnes retiennent les nuages qui arrivent du Pacifique, ce qui fait que le temps est souvent nuageux. Par contre, les températures sont rarement froides. En gros, c’est un temps breton.

Quel plat recommandes-tu ?

Les canadiens n’ont pas une gastronomie très développée. La personne chez qui je vivais mangeait des plats européens principalement. Cependant, il y a beaucoup de diasporas à Vancouver.

De ce fait, on trouve beaucoup de restaurants thaïlandais, grecs, indiens, chinois… où l’on mange vraiment bien pour vraiment pas cher.

Parles-nous un peu de la société Canadienne ?

Les canadiens sont vraiment accueillants et intéressés par l’autre. Lorsque je suis arrivé, je n’ai pas hésité à demander mon chemin et on m’a toujours répondu avec le sourire.

Dans le bus, lorsque je discutais avec des autres étrangers, les gens nous demandaient d’où l’on venait et ce que nous faisions. Les canadiens aiment la nature et y font attention. Je prenais souvent le bus à des heures tarpes et je n’ai jamais eu de problèmes.

Le truc à faire à Vancouver ?

Visiter Stanley Park (plus grand que Central Park) et ses totems indiens.

Aller skier à Grouse Mountain où lorsqu’il fait beau, on peut skier en regardant les gratte-ciel et le Pacifique.

Traverser Capilano Bridge, le plus long pont suspendu du monde.

Merci à Nicolas, pour toute question, vous pouvez lui poster des commentaires et nous lui ferons suivre.

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