L’année 2020 a été une année terrible à plus d’un titre. La fermeture progressive des frontières à cause de la pandémie de COVID-19, la fermeture des écoles et universités, la paralysie de l’économie et des activités ludiques… Jamais depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale le monde n’a été aussi bouleversé.

À l’heure où l’économie repart et que le monde parvient, bon gré mal gré, à composer avec le virus, qu’en est-il de la possibilité d’étudier à l’étranger ? Zoom sur ce qu’il s’annonce dans les prochaines semaines et de la possibilité de faire une partie de son cursus universitaire dans l’un des pays de son choix.

Une amélioration par rapport à 2020 mais la prudence reste de mise

Contrairement à la rentrée 2020 où le monde, non préparé pour faire face à un tel événement, ne savait pas quand et comment faire face à la propagation de la COVID-19, les vaccins arrivent en grand nombre et, début mai 2021, plus du tiers des Français ont été vaccinés. Création d’un pass sanitaire, déconfinement progressif, baisse du taux d’incidence et services sanitaires qui respirent : tout porte à croire que l’on arrive enfin à voir le bout du tunnel.

Du côté des universités et des grandes écoles, l’optimisme est de mise avec l’ouverture des inscriptions et surtout, une volonté de jouer la carte de la mobilité des étudiants. Dans des écoles comme à Sciences Po où la mobilité est un prérequis dans le cursus, c’est le branle-bas de combat avec une recherche active de points de chute pour permettre aux étudiants de poursuivre leurs objectifs.

Cependant, la prudence est toujours de mise chez les responsables d’établissement et chez les experts dans le domaine des hautes études et des échanges universitaires. La pandémie de COVID-19 a définitivement changé la donne et si les écoles et universités ne veulent aucunement bloquer la mobilité de leurs étudiants, toutes les précautions sont prises pour éviter de les mettre en danger.

Une possibilité d’étudier dans des universités à l’étranger au cas par cas

Si l’optimisme gagne de plus en plus les différents secteurs d’activité, les derniers événements montrent que la crise sanitaire n’est pas encore derrière nous, avec des pays fortement touchés par le virus comme l’Inde, le Népal, le Brésil ou encore la Turquie. Si l’heure est à l’apaisement et au redémarrage des activités, les universités et les grandes écoles gardent un oeil sur la mobilité des étudiants avec des recommandations fortes pour éviter certains endroits du globe.

Ainsi, si les États-Unis et le Canada, deux pays prisés par les étudiants et universitaires, font partie aujourd’hui des pays dans lesquels il est possible d’y poursuivre ses études, une attention particulière est portée sur l’évolution du taux d’incidence, sur le nombre de décès et sur la création de nouveaux foyers, synonymes d’une nouvelle vague. Si bien que nombre d’étudiants préfèrent aller dans des pays moins touchés comme l’Australie ou la Nouvelle-Zélande qui, de leur côté, mettent tout en oeuvre pour contrôler celles et ceux qui s’installent sur leur territoire et prennent des mesures de quarantaine strictes pour éviter tout risque de propagation.

Si la Chine est un pays qui maintient ses restrictions en termes d’entrée des étudiants étrangers, d’autres pays sont tout bonnement non recommandés comme ceux de l’Amérique latine, l’Inde ou le Népal.

L’Europe, destination refuge pour de nombreux étudiants qui veulent découvrir une nouvelle culture

Si plusieurs pays en Europe restent fortement touchés comme la Hongrie ou la Pologne, le vieux continent reste une valeur sûre en termes de mobilité de proximité et la possibilité de rejoindre une université étrangère sans risque de contraintes fortes. Les universités européennes ont maintenu, pour la plupart, leurs programmes d’échange ouverts, bien plus qu’en Amérique du Nord ou en Asie. Les chances de voir aboutir son dossier dans un programme d’échange et de mobilité sont bien plus grandes avec à la clé la possibilité de découvrir une nouvelle culture.

Royaume-Uni, Allemagne, Italie, Espagne, Pays Baltes, Croatie : de nombreux pays gardent leurs portes ouvertes pour permettre aux étudiants de concrétiser leur cursus avec une belle expérience de vie.

L’étude en distanciel, un dernier recours pas vraiment conseillé

Très en vogue dans le secteur professionnel, le distanciel est un recours qui fut nécessaire pendant le cursus 2020-2021, mais qui n’est pas recommandé pour la rentrée prochaine. Si la plupart des établissements ont mis en place toute la logistique pour permettre aux étudiants de faire leur cursus international en distanciel, cette pratique est vue comme une solution de dernier recours dans la mesure où les étudiants ne vivent pas pleinement l’immersion dans une culture étrangère.

La langue anglaise faisant partie des principaux objectifs du programme de mobilité, la socialisation et le fait de ne pas rester enfermé dans sa chambre d’étudiant font qu’un programme en distanciel apparaît comme une solution trop dégradée avec laquelle les établissements n’ont pas assez de recul.

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